Diagnostic amiante
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Amiante enrobés HAP

Amiante enrobés HAPJusqu’au milieu des années 1990, les enrobés routiers ont souvent été élaborés à partir de produits aujourd’hui interdits en raison de leur dangerosité. Ainsi, l’amiante, matière fibreuse et cancérigène, a régulièrement été utilisé comme liant dans les revêtements routiers. D’autres produits toxiques, et notamment les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), se retrouvent fréquemment dans la composition des enrobés.

Intervenir sur des infrastructures routières, et par extension sur toute surface bitumée, comporte donc un réel risque. La découpe d’enrobés, le comblement de nids de poule, le détourage de regards, et plus généralement toute opération de démolition, sont alors susceptibles de libérer des résidus toxiques constituant une menace pour la santé des individus.

Il convient donc de contrôler préalablement si de tels produits sont présents avant de débuter un chantier. Pour satisfaire à leurs obligations de protection des intervenants sur leurs opérations, les gestionnaires de réseaux et les maîtres d’ouvrage doivent entreprendre une recherche en substances toxiques (amiante et HAP) avant d’engager des travaux (décret n° 2012-639 en date du 4 mai 2012).

Une fois informés des résultats, les responsables du chantier pourront alors prendre les précautions nécessaires afin de garantir la sécurité des ouvriers et de restreindre toute dispersion de produits toxiques dans l’environnement.

Le déroulement d’un contrôle préalable des enrobés routiers est précisément décrit par une circulaire du 15 mai 2013. Il doit impérativement être effectué par un opérateur disposant des certifications d’habilitation.

Ce repérage comporte plusieurs phases :

- la constitution d’un dossier documentaire regroupant toutes les pièces techniques relatives à la construction du tronçon et aux différentes interventions dont il a été l’objet ;

- le contrôle visuel de l’intégralité du tronçon permettant de mieux appréhender sa constitution et son état de dégradation ;

- la réalisation de prélèvements pertinents par carottage en différents points en fonction des données récoltées lors des deux premières phases ;

- l’analyse de ces prélèvements par un laboratoire agréé pour déterminer la présence et la concentration d’amiante et de HAP.

Le rapport de repérage doit synthétiser ces résultats tout en précisant les risques et leur localisation. Il doit également préconiser les mesures préventives qui devront être appliquées au cours du chantier et recommander le protocole à suivre quant à la gestion des déchets (traitement, évacuation, etc.).

Il servira enfin à la sélection des entreprises qui auront la charge des travaux en indiquant les niveaux de compétence, de qualification et d’équipement requis.


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